APPEL À L' ACTION - Pour une école secondaire à Candiac, tout se joue dans les prochains jours!

Émise le 03 octobre 2024
11:43

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APPEL À L' ACTION - Pour une école secondaire à Candiac, tout se joue dans les prochains jours!

APPEL À L' ACTION - Pour une école secondaire à Candiac, tout se joue dans les prochains jours!

La situation est criante, il manque plus de 1 200 places pour les élèves du secondaire à Candiac et dans les municipalités avoisinantes. Le nombre d'élèves augmente, mais la construction de nouvelles écoles ne suit pas. Afin de permettre l’implantation rapide d’une école secondaire, Candiac fait appel aux citoyens à se mobiliser pour soutenir sa demande d’exclusion d’une parcelle de terrain inexploitable en zone agricole auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Cette avenue s’avère une solution efficace et viable qui entraîne des économies de plusieurs millions de dollars pour les citoyens et le ministère de l’Éducation.

La CPTAQ tiendra une audience le 5 novembre prochain. Si la demande de Candiac est refusée, la décision sera irrévocable et, malheureusement, la construction d’une école deviendra impossible. Or, le Conseil des ministres a le pouvoir exécutif d'adopter un décret permettant la construction d’une école, et ce, malgré l’opposition d'organismes comme la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et la CPTAQ. Ce pouvoir d’adoption est généralement utilisé avec parcimonie, dans des circonstances où le gouvernement estime que l'intérêt public le justifie.

« Depuis la construction de l’autoroute 30, la parcelle enclavée ne peut plus servir à de l’agriculture et se trouve maintenant dans une zone urbanisée. Actuellement, les élèves sont pénalisés par une erreur du passé qui aurait dû être corrigée à l'époque. C’est un cas insolite qui peut facilement être résorbé. D’ici le 5 novembre, le Conseil des ministres a l'autorité, par décret, de remédier à la situation pour le bien de nos enfants. Les discussions sont encore en cours. En interpellant le ministre de l’Éducation dans les prochains jours, les citoyens peuvent contribuer à rétablir la situation. Chaque voix compte, et collectivement, nous pouvons convaincre les décideurs de faire de cette école une réalité », soutient le maire Normand Dyotte.

APPEL À L'ACTION - Afin de soutenir la Ville de Candiac, j’interpelle :  

Bernard Drainville, ministre de l'Éducation du Québec par courriel en cliquant ici. *

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* Vous serez dirigé vers un message automatisé prérédigé. Notez que la longueur du texte ne peut être modifiée. Vous n’avez qu’à cliquer sur Envoyer.

NOUVEAU : D’ici le 8 novembre, la Communauté métropolitaine de Montréal invite la population à soumettre ses commentaires en toute simplicité dans le cadre de la révision de son Plan métropolitain d’aménagement et de développement. C’est une excellente occasion de plaider pour l’inclusion du terrain destiné à une école secondaire dans le périmètre urbain. Cliquez ici pour de plus amples détails.

Nous payons cher pour une erreur du passé 

Accompagnée par la MRC du Roussillon, la Ville travaille d’arrache-pied depuis deux ans pour convaincre le gouvernement et les autorités compétentes, dont la CMM, d’obtenir les droits permettant la construction d’une école sur une parcelle de terrain en bordure du boulevard Jean-Leman et de l’autoroute 30.

Bien que ce terrain soit en zone agricole, il est irrécupérable pour des fins agricoles depuis la construction en 2009 de l’autoroute 30, notamment en raison de son enclavement qui le rend inaccessible et du mauvais drainage des sols causé par ladite construction​. D’ailleurs, le rapport du BAPE (rapport 218) concernant le projet de parachèvement de l’autoroute 30 reconnait que la vocation agricole de cette parcelle devenue isolée n’est pas assurée à long terme, car il est difficile d’y garantir un usage agricole dans le futur.

En revanche, ce site abandonné est idéal pour accueillir une nouvelle école secondaire, avec des infrastructures déjà existantes comme les réseaux d’aqueduc et d’égout, facilitant ainsi une utilisation optimale du terrain. De plus, aucun bâtiment ou construction ne se trouve sur le lot.

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Une équation trop compliquée pour la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ?

Pour donner suite au mémoire étoffé, soumis par la Ville de Candiac, la CMM, en tant qu'autorité compétente, a eu l'opportunité de corriger cette erreur du passé dans l'intérêt des enfants. Avec la révision du Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) prévue en juin 2025, elle peut inclure cette parcelle de terrain dans le périmètre urbain afin de permettre la construction d'une nouvelle école secondaire et répondre aux besoins urgents en infrastructures scolaires. Cependant, malgré les ajustements proposés dans la nouvelle mouture du PMAD, la CMM refuse catégoriquement d'intégrer ce terrain, perpétuant ainsi une situation inadaptée et hors du commun qui ne reflète plus la réalité du territoire. En outre, par sa décision, elle fait fi du rapport du BAPE et de la fracture créée par l'autoroute 30.

La demande de la Ville déposée à la CMM comprend notamment un argument expliquant que le terrain se trouve littéralement dans un Transit-oriented Development (TOD de la gare) de 4 000 unités de logement. Ce TOD constitue d’ailleurs l’un des quelques projets novateurs de démonstration retenus par la CMM pour mettre en application les principes de développement durable au cœur du PMAD.

En outre, le terrain est proche de grands axes routiers et des infrastructures de transport collectif, ce qui cadre avec les objectifs de densification et de mobilité du PMAD ainsi qu’avec les orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT).

Depuis deux ans, la Ville s'efforce d'obtenir gain de cause auprès de la CMM, mais elle se heurte constamment à un mur. Il est toutefois important de souligner qu'il n'est pas trop tard pour que la CMM inclue le terrain dans le périmètre urbain du PMAD.

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Pourquoi ce site plutôt qu’un autre ?

Le Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSDGS) a besoin d'un terrain d'au moins 36 500 m² pour construire une nouvelle école secondaire, idéalement 45 000 m² pour tenir compte de la forme et de l'accès au site. La superficie de la parcelle proposée par la Ville est de 50 000 m². Situé dans un TOD, à proximité des grands axes routiers et des infrastructures de transport collectif, ce terrain constitue un choix évident pour un projet scolaire nécessitant un accès facile. De plus, ce choix est recommandé et privilégié par le CSSDGS.

Fait intéressant, ce terrain accueillait autrefois une ancienne école de rang appartenant à la Paroisse de Saint-Philippe. Ceci étant dit, le Centre de services scolaire est déjà propriétaire d'une partie du terrain visée par la demande de Candiac.

Alors que d'autres terrains identifiés par les autorités compétentes sont confrontés à plusieurs obstacles (isolement, absence d’infrastructures, moratoires en vigueur, frais de décontamination, présence de la rainette faux-grillon, dépenses significatives pour l'expropriation d'un terrain privé, etc.), le terrain visé par la demande d’exclusion de Candiac permettrait la mise en chantier rapide d'une nouvelle école secondaire puisqu'il est déjà desservi par des infrastructures (aqueduc, égout, routes).

De plus, d'après les informations recueillies par la Ville, le ministère de l'Éducation envisagerait la construction de deux écoles, faute de site disponible à court terme pour accueillir 1 200 élèves. La proposition de Candiac permettrait de réaliser des économies de plusieurs millions de dollars en favorisant la construction d'une seule grande école.

La Loi sur l’instruction publique indique que les centres de services scolaires exigent que les municipalités cèdent des terrains gratuitement pour construire des écoles. Cela peut représenter un fardeau financier important pour les municipalités, notamment lorsqu’elles ne possèdent pas déjà les terrains. Dans le cas présent, comme le terrain est inexploitable, la Ville a déjà échangé avec le propriétaire et elle pourrait en faire l’acquisition à moindre coût, ce qui constitue une saine gestion des deniers publics.  

Emplacement de l'ancienne école de rang

Lot 224 appartenant au Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSDGS)

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Extrait de la page 248, Livre historique paroissial 1744-1994 de Saint-Philippe